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Un conte de fées avec une ou deux scenes de cul au milieu
23 juin 2015

LA SORCIERE ENRHUMEE (3)

Débouzine commença à chercher l’adresse de toutes les jeunes sorcières susceptibles d’être enrhumées par un rayon de pleine lune sur interwitchnet. Après quatre heures de recherches, elle finit par trouver ce qu’elle cherchait.


Elle se jeta ensuite sur son programme de panoplies et les passa une par une en revue. Quand elle eut trouvé ce qu’elle cherchait, elle demanda à son robot préparateur de lui fabriquer une potion dont elle programma la recette. Elle était fin prête pour mettre son plan machiavélique en œuvre.


*****


Chez les Flabigoux, la fête battait son plein. Solémie s’amusait tellement qu’elle en avait oublié son angoisse au sujet de l’épreuve qui l’attendait. Après un ou deux litres de potion à rire, qui se souciait de cette petite épreuve de rien du tout ? Elle ne craignait rien : elle n’avait qu’à lever le majeur et tous ses souhaits se réaliseraient.


Toutes ses amies, ses cousines, ses animaux fabuleux préférés étaient là. Elle se sentait très bien et la seule petite chose qui la gênait était ce petit rayon de pleine lune qu’elle avait pris la semaine précédente sur la colline rouge pendant le sabbat, et les crises d’éternuements qu’il entraînait parfois, quand elle s’énervait un peu trop.


Et elle était la reine de la fête. Grand-mère Glasnostia faisait vraiment bien les choses. Il y avait aussi des clownipraptors, des chercheurs en écologie vectorielle, et un grand buffet couvert de glaces à la blettes, son sorbet préféré. Et tout le monde venait la féliciter et l’encourager.


Il y avait un clownipraptor qu’elle appréciait particulièrement : il sautait en l’air, y demeurait assez longtemps, et retombait en rebondissant, le tout en poussant des cris de lapin fou. C’était extrêmement drôle. Et Scarlatine une cousine qu’elle n’avait pas vu depuis sa naissance. Elle n’arrêtait pas de lui raconter des histoires à mourir de rire, à propos d’organismes génétiquement modifiés et de glopotte garou. Et ce musicien, beau comme un Dieu des Chippendales, avec ses cheveux bruns et ses grands yeux clairs, qui ne jouait la sérénade que pour elle.


Oui, décidément, Grand-mère Glasnostia savait organiser une fête.

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